Jean Michel Terrier utilise exclusivement des techniques aqueuses, en excluant l’huile et les liants acryliques.
Il met en oeuvre son expérience acquise en particulier en Asie, et utilise, dans la mesure où c’est techniquement possible, des pigments minéraux traditionnels ainsi que des teintures et des terres, sans exclure un éventail limité de pigments issus de la chimie. L’or et parfois l’argent sont présents dans bon nombre de ses oeuvres sous différentes formes. Selon l’artiste, par ses qualités de réflexion, l’or qui n’est pas une couleur, exprime la lumière et le sacré, tel un miroir.
Les liants sont choisis en fonction de la qualité du pigment. La tempera à l’oeuf est également utilisée.
Fabrication des couleurs
JMT fabrique lui même ses couleurs à base de pigments naturels (malachite, azurite, cinabre, or, argent, ocres, craie, etc.) sans exclure certains pigments chimiques (Ceruleum, bleu de cobalt, blanc de titane…) dans certains cas.
L’utilisation de l’or
JMT utilise fréquemment l’or à la feuille et sous d’autres formes pour le dessin au trait comme pour les surfaces.
Le choix des supports
JMT choisit ses supports en fonction du rendu final souhaité, un papier épais de qualité pour la recherche de délicatesse, le bois pour travailler la densité et la transparence, la toile plutôt pour les grands formats et la fluidité.
Les liants privilégiés
JMT utilise des liants naturels, en particulier la colle animale, la tempera, la gomme arabique ou un liant cellulosique, en fonction du pigment choisi et du résultat souhaité.
«
Dans ma peinture l’usage de l’or, au fil des ans s’est imposé. Je l’ai intégré dans
JMT
mon langage pictural, non pas dans un sens décoratif, mais dans un sens spirituel,
peut-être, comme la marque du monde Divin. L’or est un métal qui réfléchit la lumière, il ne l’absorbe pas, il est symboliquement la lumière, cela est manifeste dans l’art en occident dès l’antiquité. Il a été le support de mes premiers émerveillement et émotions, comme ornement important de l’autel et des boiseries sculptées de l’église de mon enfance. »