Production

Années 2000 à aujourd’hui

Peu avant les années 2000, le temps de Jean Michel Terrier se partage entre sa peinture et des activités de restauration concernant la peinture Tibétaine ancienne.
Il effectue de fréquents voyages d’étude et de recherche au Népal et au Tibet central pour approfondir sa pratique de restauration et de conservation de la peinture népalo-tibétaine. Ces recherches techniques ainsi que la fréquentation intime de cet univers singulier apportent à son travail de peintre une nouvelle phase avec une plus grande liberté dans les thèmes traités ainsi que l’audace de couleurs plus franches. Dans la continuité de ses investigations et centres d’intérêt de toujours, il revisite également le genre de la nature morte d’une manière très personnelle ainsi que celle du portrait dont il simplifie et rehausse le trait et actualise le mystère comme l’illustre sa série de portraits de moines.

Natures mortes

Portraits


Années 1980 à 2000

Ces années sont des années de liberté particulièrement productives, JMT met alors en œuvre à l’aide d’une technique renouvelée, un univers onirique très structuré, soutenu par des compositions subtiles permettant une grande lisibilité plastique. Les thèmes traités appartiennent à des univers spirituels différents qui sont alors au cœur de ses préoccupations et qui tiennent essentiellement à une quête du sacré, tels l’évocation des psaumes ou de la cabale ou encore des thèmes Alchimiques. La quête du divin est partout présente.
Il fait appel pour cela à un bestiaire symbolique très particulier ainsi qu’à des paysages énigmatiques où les rocs dressés surgissent d’un univers liquide, l’eau, la mer et la lumière, figurée souvent par la présence de la feuille d’or, l’idée du passage tient une grande place dans ses compositions.
La mise en œuvre et l’utilisation de techniques acquises précédemment en Europe et en Asie, vont lui permettre d’exprimer et de développer un univers parfaitement original et maîtrisé.
Plusieurs expositions à Paris à la galerie Saphir pendant cette période lui permettront de toucher un public plus large et intéressé par son travail.


Années 1960 à 1980

Ces deux décennies sont pour Jean Michel Terrier le temps d’intenses recherches et d’expérimentations foisonnantes tant sur le plan des techniques que de la mise en œuvre d’un langage plastique propre.

Du cubisme luministe à la calligraphie chinoise, en passant par des techniques picturales du Japon ancien et de l’enseignement éclectique de Nicolas Wacker, l’écart semble grand. Et pourtant, ces expériences ont fécondé efficacement des choix plastiques nouveaux et déterminants pour l’expression de son univers onirique qui se construit dans ces années-là.